Dunkerquois

Grande-Synthe, Loon-Plage, Mardyck, les camps de fortune devant la Justice administrative ce mercredi

Les six associations qui ont lancé cette procédure espèrent "obliger" l'État à installer le minimum vital, de l'eau, des toilettes, des douches.

Delta FM, illustration
Il n'y a rien dans le camp de Loon-Plage, rien d'officiel en tout cas...
Crédit : Delta FM, illustration

Pas d’eau, pas de douche, du froid, de la pluie, les conditions de survie des exilés dans le Dunkerquois ne sont plus possibles…

C’est en tout cas le message que les associations qui leur viennent en aide veulent faire passer auprès de l’État.

Un message qui ne passe pas, toujours rien comme installation dans les camps de fortune de Grande-Synthe, Loon-Plage, Mardyck.

Alors ces associations, Refugee Women’s Centre, Médecins du Monde, Utopia 56, Roots, Salam, Human Rights Observers ont lancé une procédure en Justice.

Un référé liberté, pour contraindre l’État à agir. Ce référé va passer devant le Tribunal administratif de Lille ce mercredi matin, à partir de 9h.

Objectif, obtenir le minium vital, de l’eau, des douches. Claire Milliot, de l’association Salam.

Salam

Dans les attentes, il y a ce que les associations espèrent, et puis il y a le minium, ce qui est exigé dans la loi...

Salam

Les associations font cette action, car pour elles ça devient de plus en plus compliqué d'agir. Pas assez de moyens, et puis de plus en plus de personnes dans les camps. 

Salam

Les exilés sont souvent montrés du doigt pour l'état des camps, des détritus laissés partout. Mais souvent, les bennes à ordure sont bien trop loin pour des populations qui transportent déjà des grandes quantités d'eau pour survivre. Là aussi, les associations ont des demandes. 

Salam

Des associations qui aimeraient aussi des installations en dur, en tout cas une autre politique d'accueil, même pour l'hébergement d'urgence, pour les mises à l'abri. 

Salam

Rendez-vous donc ce mercredi, à partir de 9h, au Tribunal administratif de Lille. 

 

Publié : 26 novembre 2025 à 8h08 par
Cyril Frémin - Journaliste