Carnaval de Dunkerque : Des cas de piqûres dénoncés, mais rien d’avéré

Les piqueurs fous ont-ils décidé eux-aussi de faire carnaval ? Delta FM a enquêté et les rumeurs sont infondées.

C’est un triste phénomène qui est apparu il y a plusieurs années, lors de gros événements, des personnes frappées par des piqûres, souvent prises ensuite de vertiges, comme droguées.

Parfois c’est avéré, parfois c’est une piqûre sans rien dedans, juste pour faire peur. Et parfois, c’est une rumeur, qui se propage. Ces dernières semaines, plusieurs témoignages assurent qu’il existe des cas de piqûres depuis le début de la saison carnavalesques. Delta FM a voulu en savoir plus.

Comme c’est souvent le cas lors des grands événements, la Bonne Aventure, le Main Square Festival, et comme c’est le cas chaque année à carnaval, plusieurs témoignages dénoncent sur les réseaux sociaux le retour de ce phénomène. Empoisonnées ou pas, en tout cas des victimes présumées assurent avoir été blessées par ce type d'injections.

Les derniers cas dénoncés sur les réseaux se seraient passés tout d’abord au bal des Kakernesches, la Nuit de la Rose, le 15 Février dernier, au Kursaal de Dunkerque. Les organisateurs se sont renseignés, ont fait le tour de toutes les entités, du service de sécurité aux pompiers en passant par l’Hôpital. Résultat: pas de cas signalé, et des rumeurs infondées.

Puis c’est le lendemain, suite à la bande de Téteghem que de nouveaux témoignages font leur apparition, notamment sur Facebook. Delta FM a contacté la Police de Dunkerque, la Gendarmerie de Dunkerque-Hoymille, qui gère là aussi la sécurité sur une grande partie des bals et des bandes. Là encore, même constat: aucun cas de piqûre rapporté, aucune plainte déposée.

Même son de cloche du côté de la Croix Rouge, qui est là à chaque bal pour assurer les premiers soins pour les carnavaleux.

Elle n’a eu à traiter depuis le début de la saison carnavalesque aucun cas de victime de piqûre.