Un Tube, Une Histoire #212

26 novembre 2019 Ă  8h00 par Arnaud Leducq

DELTA FM
“La chanson, on y vient pour la musique, on y reste pour les paroles” Alain Bashung.
Crédit : Bashung

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Nous sommes en 1991, aprĂšs quelques Ă©checs commerciaux Bashung est sommĂ© par sa maison de disque Barclay d’enregistrer un album pour relancer sa carriĂšre. Osez JosĂ©phine est confectionnĂ© entre le Tennessee et la Belgique. Avec la complicitĂ© de l’auteur Jean Fauque, Bashung signe un huitiĂšme album, plus blues, plus brut que les prĂ©cĂ©dents. Des reprises de Buddy Holly, Bob Dylan et des Moody Blues, permettent Ă  Bashung de rĂ©veiller ses racines musicales. Mais ce sont des titres comme Madame RĂȘve, Volutes, et Osez JosĂ©phine qui ici incarnent le mieux l’artiste. Osez JosĂ©phine est une chanson militante et fĂ©ministe. Le clip est signĂ© Jean-Baptiste Mondino. Il met en scĂšne le chanteur, dos Ă  dos avec Azucena Caamano, celle qui allait quelque temps plus tard devenir "Madame Florent Pagny". Et pour la petite histoire, c’est Bashung qui a l’idĂ©e du prĂ©nom JosĂ©phine, en croisant une petite fille de quatre ans rĂ©pondant au nom de JosĂ©phine DraĂŻ, future comĂ©dienne et fille du batteur Philippe DraĂŻ. Mais selon son parolier Jean Fauque, il pourrait s’agir de JosĂ©phine Baschung, la tante alsacienne du chanteur qui Ă©tait une femme trĂšs libĂ©rĂ©e dans les annĂ©es d’aprĂšs-guerre. Ce qui Ă  cette Ă©poque ressemblait plus Ă  de la dĂ©cadence qu'Ă  du militantisme.