Les législatives renforcent l'image d'une gauche locale fissurée
17 juin 2022 à 7h13 par Jérôme Noël
Quatre jours après sa défaite au premier tour des élections législatives, la candidate dissidente du PS Mireille Hingrez-Céréda a tenu une conférence de presse avec son suppléant, le maire de Boulogne Frédéric Cuvillier. L'occasion de revenir sur la campagne, pas forcément soutenue par l'ensemble des maires de gauche sur le territoire.
"Le PS n'est pas mort" affirme Pascale Lebon, militante de la première heure. Il n'empêche que le parti à la rose avance de plus en plus seul dans le paysage boulonnais.
Arrivée en tête du premier tour à Boulogne, la candidate socialiste Mireille Hingrez-Céréda n'a pas forcément réussi à convaincre dans les autres communes de la circonscription, où les voix de gauche s'éparpillent au fil des scrutins.
Certains électeurs se sont complètement détournés vers l’extrême droite. D’autres ont choisi d’apporter leur voix à la candidate désignée par l’union de la gauche au niveau national.
Pour Mireille Hingrez-Céréda, c’est d’ailleurs cette candidature qui l’a empêché de passer au second tour.
Une gauche qui semble néanmoins fragilisée. Hier, 14 maires du Boulonnais ont tenu une conférence de presse pour faire barrage au Rassemblement National. Invité à ce rassemblement, Frédéric Cuvillier a préféré tenir sa propre conférence de presse, quitte à donner une image d’une gauche locale fissurée.
Lorsqu'on lui demande s'il y a une désunion de la gauche au niveau local, voici la réponse de Frédéric Cuvillier