Dunkerquois

Greenpeace attaque l’État sur la gestion des risques liés à la centrale nucléaire de Gravelines

Les ONG dénoncent l’exclusion de la centrale nucléaire de Gravelines du Plan de prévention des risques littoraux (PPRL) et saisissent le tribunal administratif de Lille.

Crédit : Basile Barjon / Greenpeace
Greenpeace qui avait déjà mené des actions à Gravelines.
Crédit : Crédit : Basile Barjon / Greenpeace

Greenpeace France et le Réseau “Sortir du nucléaire” ont déposé un recours auprès du tribunal administratif de Lille, contestant l’inaction des autorités face aux risques de submersion marine à Gravelines.

En cause : l’actuel Plan de prévention des risques littoraux (PPRL), validé par l’État, qui exclut la centrale nucléaire de Gravelines de son périmètre, malgré sa localisation en zone inondable.

Les ONG réclament un nouveau plan actualisé avec les dernières données sur le risque de submersion marines, d’autant que deux EPR sont en projet sur le site.

Les ONG rappellent que des digues ont été érigées autour du site, signe évident de sa vulnérabilité, et s’alarment de l’usage de données climatiques obsolètes pour élaborer un plan pourtant crucial face au changement climatique.

Elles avaient initialement saisi les préfets concernés en décembre 2024.

Faute de réponse, elles passent à l’étape judiciaire.

 

Apolline Cagnat, responsable juridique de Greenpeace France, revient sur cette démarche et les raisons de ce recours

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Crédit : greenpeace recours
Publié : 9 avril 2025 à 12h45 - Modifié : 10 avril 2025 à 8h14
Cyril Frémin - Journaliste