Dunkerquois : Verkor ne veut plus une… mais trois gigafactories de batteries

L’aventure Verkor n’a pas encore débuté que, déjà, elle grandit, encore plus pharaonique…

La gigafactory de batteries, située à Bourbourg, doit débuter sa production à la fin de cette année. Mais la société, basée à Grenoble, vient d’annoncer qu’elle voulait déjà s’agrandir. Verkor vient de présenter un dossier avec deux autres gigafactories, toujours dans le Dunkerquois, juste à côté du site actuel. Avec encore des milliers d’emplois à la clé.

Verkor avait évoqué ce projet en fin d’année dernière, mais là ce n’est plus un projet, une idée, c’est du concret. L’objectif de Veror, c’est de profiter de la dynamique actuelle autour de ce que l’on appelle désormais la vallée de la batterie, pour tout de suite se développer.

Alors le dossier. Ce ne sont pas deux petits sites en plus. Non, ce sont vraiment deux usines supplémentaires, pour un total de près de quatre milliards d’euros. Comme son premier site, Verkor va d’ailleurs aller chercher des aides publiques. On parle de 4000 emplois de créés.

Qu’est-ce qu’il va sortir de cs deux usines, des batteries donc. Mais sans doute d’un autre type que celles qui doivent commencer à être construite dans le site actuel, à la fin de l’année.

Les travaux pourraient débuter en 2028. On parle au conditionnel. Car d’abord, il faut demander l’avis des habitants, les usines seraient à cheval sur Bourbourg, Craywick, Saint-Georges-sur-L’Aa.

Comme pour Verkor au début, il y a une concertation publique, avec réunions, débat, avant la validation, ou pas, de ces deux nouvelles gigafactories.