Côte d'Opale: les équipes de secours, ces autres victimes de la crise migratoire
L'équipage de l'Abeille Normandie bénéficie d'un suivi psychologique après les drames.
/medias/ZXlfPmROz9/image/abeille_normandie1741595985207-format16by9.jpg)
Sur la Côte d’Opale, elle fait bien plus de victimes qu’on ne le pense.
C'est un macabre décompte: 77 migrants sont morts au large de notre littoral l’année dernière, et déjà 8 cette année, en comptant le réfugié retrouvé mort sur la plage de Marck ce week-end.
Au second plan, la crise migratoire bouleverse aussi la vie de dizaines d'hommes et de femmes, qui interviennent régulièrement sur des sauvetages.
Qu’ils soient sapeurs-pompiers, médecins du SMUR, sauveteurs bénévoles de la SNSM ou de la Marine Nationale, les secours sont eux aussi victimes de la crise migratoire.
Le nombre d’interventions se multiplie, avec des bilans de plus en plus traumatisants. Pour y faire face, les équipes sont formées et accompagnées.
Exemple avec l’équipage du remorqueur de la Marine Nationale, l’Abeille Normandie, sur lequel Clément Belin est le commandant:
