Audomarois : le parcours bouleversant de Matthias Lambert devenu chercheur aux États-Unis

Âgé de 35 ans, il vient de publier son ouvrage "Le combat d’une vie" dans lequel il raconte son histoire.

Matthias Lambert travaille aux Etats-Unis depuis 10 ans.

Crédit : Matthias Lambert

Né en 1990, une maladie rare lui est détectée lorsqu’il a six mois. Une personne sur 400 000 est concernée.

Atteint d’une myopathie congénitale à disproportion des fibres musculaires, Matthias Lambert a d’abord grandi à Longuenesse avant de vivre dans d’autres communes du territoire. Sa maladie se traduit par une faiblesse musculaire au niveau des jambes et du système respiratoire.

En 2005, lors d’une visite du Généthon, qui est le laboratoire de l’AFM Téléthon à Évry, il rencontre des chercheurs. Alors âgé de 15 ans, Matthias Lambert entend un autre discours plus optimiste. La recherche lui offre une lueur d’espoir. Il a désormais la volonté de travailler sur la myopathie.

Matthias Lambert est ressorti avec cette idée de devenir chercheur

Pour lui, "la blouse blanche était devenue comme une cape de super-héros". Une envie qui ne l'a jamais quitté puisqu’il a fini par rejoindre le prestigieux laboratoire américain d’Harvard.

Avant de rallier les États-Unis en 2015, Matthias a été élève au lycée Alexandre Ribot à Saint-Omer et a étudié à l’université de Lille pour y préparer et y obtenir une licence, un master et un doctorat en biologie. Mais, ça n’a pas toujours été simple : "j'ai envie de dire tout tournait autour de la maladie. C'était aussi quelque chose de très, très difficile".

Durant cette période, la maladie a évolué. À partir de l’âge de 17 ans, Matthias a dû recourir à une assistance respiratoire la nuit. Il a aussi eu besoin de s’équiper d’un fauteuil roulant.

Et à 25 ans, grande avancée, Matthias Lambert découvre le gène qui est à l’origine de sa myopathie.