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Procès des anciens dirigeants de l'USLD, de Dunkerque : chacun se renvoie la balle...

L'audience doit se terminer ce soir. Des anciens dirigeants qui ne la jouent pas vraiment "collectif"...

USL Dunkerque, illustration
C'est tacle sur tacle au Tribunal de Dunkerque depuis ce matin...
Crédit : USL Dunkerque, illustration

Le procès des anciens dirigeants de l’USLD continue. Et comme on dit en sport, les prévenus ne passeront pas leurs vacances ensemble…

Procès qui a démarré ce matin. Six personnes sur le banc des prévenus, les anciens Présidents du club de foot Dunkerquois Edwin Pindi et Jean-Pierre Scouarnec, deux anciens actionnaires, et les directeur financier et expert-comptable de l’époque.

Ils sont poursuivis pour escroquerie en bande organisée, faux et usage de faux, abus de biens sociaux, fraude fiscale. Ils sont actuellement entendus par le Tribunal de Dunkerque. Et chacun se renvoie la balle...

Compte-rendue d'audience, Delta FM suit le procès. 

Encore une fois, c’est une équipe, enfin une bande, très individualiste. Ils étaient les meilleurs amis du monde à l’époque, années 2018 à 2022, aujourd’hui c’est tacle sur tacle.

Le directeur financier qui assure qu’il ne faisait que répondre aux ordres, victime de sa confiance envers ses dirigeants. L’expert-comptable qui promet que le directeur financier était présent aux réunions avec la DNCG, où il y aurait eu tromperie sur les comptes. Faux dit le directeur.

L’expert-comptable sur les fausses factures ? Oui effectivement, mais ça se fait dans tous les clubs pros en France, c’est pour arrondir les fins de saison, et après ça revient dans l’ordre. Avec le Président qui remet au pot.

Jean-Pierre Scouarnec prétend de son côté qu’il n’a jamais vu ces fausses factures, rappelant ce qu’il a fait pour le club, en y mettant de l’argent personnel. Déclaration d’Edwin Pindi, "les propos de Jean-Pierre Scouarnec lui appartiennent", sous-entendu évidemment qu’il savait.

On charge aussi la commissaire au compte, c’est elle qui a validé les comptes. Sans doute responsable, mais pas coupable. C’est facile, elle n’est pas là pour se défendre.

Donc à les entendre, ils ont tous fait leur travail, ils n’ont rien à se reprocher. C’est pas moi, c’est lui…

Le procès doit se terminer dans la soirée.

 

Publié : 9 octobre 2025 à 16h26 par
Cyril Frémin - Journaliste