Les agents pénitentiaires de Dunkerque et Longuenesse n’en peuvent plus
Entre les attaques et la surpopulation carcérale, les conditions de travail deviennent trop difficiles.
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Les temps sont durs en ce moment pour les agents pénitentiaires.
Les attaques de ces dernières semaines sont dans toutes les mémoires. Plusieurs prisons ont été attaquées, parfois à la kalachnikov, parfois avec des pavés, c’était le cas à la prison de Dunkerque, par exemple. En tout, le ministère a recensé 65 attaques, et plus d’une centaine d’enquêtes en cours.
Rajoutez à cela la surpopulation carcérale, c’est le cas sur le site de Longuenesse, mais surtout sur le site Dunkerque, avec un taux d’occupation de près de 150%. 149 détenus pour 105 places, des matelas à même le sol. Les tensions à l’intérieur sont de plus en plus grandes.
Le personnel pénitentiaire n’en peut plus. Ils veulent des moyens humains supplémentaires, de la sécurité en plus.
Pascal Marié, l’un des responsables de la CGT pénitentiaire dans la Région.
Le ministre de l'Intérieur était justement ce mercredi après-midi à la maison d’arrêt de Saint-Quentin-Fallavier en Isère, avec le garde des Sceaux Gérald Darmanin.
