Meurtre de Patrice Charlemagne : "rien ne laissait présager un tel drame"

Delta FM évoque depuis le début de la semaine, les circonstances terribles qui ont conduit à la mort de Patrice Charlemagne, professeur à l’ULCO. Après la piste d’un cambriolage qui tourne mal, sa femme aurait avoué le meurtre. Si peu d’éléments fuitent pour le moment sur l'enquête, c’est la sidération qui domine chez ses proches et chez les élus dunkerquois qui la connaissaient bien.

C’est dans les locaux de la Police à Coquelles que Justine Jotham est entendue depuis près de 48 heures et son placement en garde à vue. Depuis les révélations de nos confères de l’AFP sur son passage aux aveux, la sidération s’est emparée d’une partie du Dunkerquois. D’abord chez les élus de la Ville, ceux qui la connaissaient de près ou de loin et qui ne sont que très peu à répondre  brièvement à nos sollicitations, interdits de communiquer, évoquant tout de même leur choc et leur difficulté à trouver le sommeil. Ils parlent d’une Justine Jotham douce, à l’écoute, avec un instinct maternel très présent, elle, l’écrivaine spécialisée dans les ouvrages pour la jeunesse. Rien dans son comportement ne laissait présager un tel drame.

A la faculté aussi, où elle enseignait, collègues et étudiants sont sous le choc depuis le meurtre de Patrice Charlemagne avant la deuxième déflagration et le supposé passage aux aveux de Justine Jotham. Tous attendent désormais de comprendre les circonstances de ce drame.

La garde à vue devrait être levée ce vendredi, le parquet devrait communiquer dans la foulée. Si les aveux se confirment et selon l’évolution de l’enquête, elle pourrait être mise en examen aujourd'hui.