Grande-Synthe : une centaine de salariés CGT pour soutenir Aline sur le parking d'ArcelorMittal

Un peu d'émotion pour Aline quand elle a rejoint le cortège, sur les coups de 16h30 mercredi 18 décembre.

Un rassemblement initié par la CGT pour soutenir une élue syndicale qui a reçu une lettre pour un entretien pouvant mener à un licenciement.

Dans ce courrier, il est lui reproché des faits dont la direction à eu connaissance le 5 novembre.

Avant cet entretien, elle ignorerait le motif de sa convocation.

Avec un peu de recul, elle y voit une réponse de la direction dans les démarches de la CGT pour obtenir des réponses dans les projets de décarbonation repoussés par ArcelorMittal.

« Des questions qui gênent »

"Ce sont des questions qui gênent, aucune réponse ne sort d'ArcelorMittal. Tout est classé confidentiel".

Aujourd'hui, Aline se considère comme une élue gênante.

D'après elle, plusieurs personnes ont reçu ce même courrier.

Elle entend se battre pour elle, mais surtout pour les salariés du site.

La direction réagit au cas de sa salariée

Contactée, la direction d'ArcelorMittal indique qu'il lui est difficile de commenter cette situation.

Néanmoins, elle rappelle que "tout salarié d'ArcelorMittal France qui ne réaliserait pas ses formations obligatoires, dont les formations cybersécurité, qui auraient été rappelées à de multiples reprises par sa hiérarchie et qui en plus cliquerait sur des liens de pêche mettant en péril la sécurité informatique de l'entreprise serait reçue en entretien préalable à sanction".

Aline était combative avant son entretien.