Un nouveau patrouilleur Outre-mer baptisé à Calais

Un marché remporté face à la concurrence

Le programme est né d’un appel d’offres public lancé par la Direction générale de l’Armement, remporté par la Socarenam en 2019 face à plusieurs concurrents.

Le contrat porte sur six patrouilleurs, destinés à l’Outre-mer.

Ils remplacent déjà les anciens patrouilleurs P‑400, après quarante années de loyaux services au compteur.

Trois sont déjà en service à Nouméa, Tahiti et La Réunion.

Le quatrième, le Jean Tranape, devrait les rejoindre au début de l'été 2026.

Une construction en deux temps sur deux sites.

La fabrication s'est déroulée en deux grandes phases. Matteo Cimarosti, coordinateur chantier chez Socarenam nous en explique le déroulement.

À bord, on y trouve aussi un drone destiné à élargir la zone d’action, deux embarcations type zodiac pour les visites de navires, mais aussi un système hydrographique pour la mise à jour des cartes sous-marines.

Objectif : assurer l’action de l’État en mer et la présence française dans ses différentes zones économiques exclusives.

Des noms en hommage aux Compagnons de la Libération

Si la question du choix du nom du patrouilleur vous trottez dans la tête, ce n'est pas à la Socarenam qu'il faut l'attribuer, mais au ministère, via une commission dédiée.

Les six patrouilleurs portent chacun le nom d’un compagnon de la libération de la Seconde Guerre mondiale, en lien avec un territoire d'outre-mer. 

Le "Jean Tranape", par exemple, renvoie à une figure originaire de Nouméa.

C'est aussi le cas des autres navires de la série liés aux zones où ils sont appelés à opérer.