Ce week-end, en handball, Hazebrouck devait accueillir une équipe francilienne, Livry-Gargan. Mais ça ne se fera pas, la formation livryenne ne peut pas jouer en ce moment, elle connaît des soucis pour s’entraîner du fait de la fermeture des salles de sports en région parisienne. Saint-Omer en rink-hockey reçoit Noisy-le-Grand, là aussi on est passé tout proche du report. Du fait des interdictions liées à la Covid, c’est très difficile d’organiser des championnats, et surtout d’imaginer que les saisons vont aller au bout…
Les dirigeants des Ligues Nordistes, des clubs de la Côte d’Opale, de la Flandre, retombent un peu en enfance en ce moment, du temps où ils jouaient à Risk, à Puissance 4, de la stratégie. Parce que pour organiser les championnats en ce moment, il en faut de l’imagination.
La fermeture des salles de sports aux majeurs dans les zones d’alerte renforcée, comme dans la métropole lilloise, impose un incroyable casse-tête, les handballeurs d’Hazebrouck par exemple se retrouvent dans la poule de Lille cette année en N1. Et à Paris, les salles de sports aussi sont fermées, avec des dérogations pour les enfants ou les clubs pro ou presque pro. Et heureusement pour le HBH qui, cette saison, doit ferrailler avec Créteil, Livry-Gargan, Saint-Ouen, Torcy.
D’ailleurs, samedi, en rink-hockey Saint-Omer accueille Noisy. Mais jusqu’au début de semaine, le match était menacé de report, les Franciliens ne pouvaient plus s’entraîner. Mais ça va mieux depuis, avec donc une dérogation. Précieux sésame qui permet de jouer. Mais jusque quand ? Certaines fédérations préconisent d’inverser les rencontres, de ne jouer que là où c’est possible.
La Ligue de hand des Hauts-de-France vient de mettre en place un protocole pour trouver une solution.