La gendarmerie évacuée après une alerte de rejets radioactifs

25 novembre 2022 à 18h27 par Jérôme Noël

DELTA FM
La gendarmerie de Marquise a été évacuée le temps des vérifications des pompiers
Crédit : Delta FM

Un important dispositif a été déployé ce vendredi soir à la gendarmerie de Marquise, après qu'un taux anormal de radioactivité ait été détecté dans les locaux. Si le danger a été écarté, l'origine de l'incident reste surprenant.

En pleine heure de pointe, à deux pas de l'autoroute A16, de la piscine Capoolco et de la zone commerciale, la présence de nombreux véhicules de pompiers a forcément intrigué les automobilistes et les piétons qui sont passés devant la gendarmerie de Marquise, ce vendredi soir. 

Les secours des casernes de Marquise, Boulogne, Calais et Saint-Omer ont été déclenchés après la découverte d'un taux de radioactivité supérieure à la normale dans les locaux de la gendarmerie. "Comme dans d'autres endroits de France, une antenne est installée sur le bâtiment et mesure en temps réel les radiations, détaille le commandant Gavelle. Ces données sont transmises à l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire". C'est cet institut qui a alerté les gendarmes d'un pic anormal dans leurs locaux. 

Les sapeurs-pompiers ont évacué les bureaux avant de procéder à une levée de doute, qui a permis d'écarter tout danger. Restait alors à trouver la cause de cette radioactivité, dont le pic avait été mesuré en fin de matinée. Après quelques recherches, l'origine a finalement été déterminée. "Un gendarme qui suit un traitement médical a passé un PET-scan ce matin. Lorsqu'il est arrivé à son poste de travail, il était encore chargé en radioactivité. Au moins, on sait que l'antenne fonctionne bien" sourit le commandant. 

Le danger étant écarté, les gendarmes ont pu regagner leurs bureaux.