Un important dispositif a été déployé ce vendredi soir à la gendarmerie de Marquise, après qu’un taux anormal de radioactivité ait été détecté dans les locaux. Si le danger a été écarté, l’origine de l’incident reste surprenant.
En pleine heure de pointe, à deux pas de l’autoroute A16, de la piscine Capoolco et de la zone commerciale, la présence de nombreux véhicules de pompiers a forcément intrigué les automobilistes et les piétons qui sont passés devant la gendarmerie de Marquise, ce vendredi soir.
Les secours des casernes de Marquise, Boulogne, Calais et Saint-Omer ont été déclenchés après la découverte d’un taux de radioactivité supérieure à la normale dans les locaux de la gendarmerie. « Comme dans d’autres endroits de France, une antenne est installée sur le bâtiment et mesure en temps réel les radiations, détaille le commandant Gavelle. Ces données sont transmises à l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire ». C’est cet institut qui a alerté les gendarmes d’un pic anormal dans leurs locaux.
Les sapeurs-pompiers ont évacué les bureaux avant de procéder à une levée de doute, qui a permis d’écarter tout danger. Restait alors à trouver la cause de cette radioactivité, dont le pic avait été mesuré en fin de matinée. Après quelques recherches, l’origine a finalement été déterminée. « Un gendarme qui suit un traitement médical a passé un PET-scan ce matin. Lorsqu’il est arrivé à son poste de travail, il était encore chargé en radioactivité. Au moins, on sait que l’antenne fonctionne bien » sourit le commandant.
Le danger étant écarté, les gendarmes ont pu regagner leurs bureaux.