158 ouvriers chinois sont enterrés à Saint-Etienne au Mont

Durant la Première Guerre Mondiale, plus de 150 000 travailleurs originaires de Shandong, une province chinoise, sont enrôlés en tant que civils par les gouvernements français et britanniques. Plusieurs dizaines d’entre eux travaillent alors sur le chemin de fer reliant Boulogne sur Mer à Saint-Omer, avant de mourir dans l’hôpital militaire de Saint-Etienne au Mont, en 1917, emportés par la grippe espagnole. 106 ans plus tard, le mémorial bâti par leurs collègues s’est dégradé, à cause de l’air marin.

Pour Céline Desprez, architecte du patrimoine à Lille, « redonner vie » à cette sépulture fut une évidence malgré la complexité de la grandeur du projet :

Préserver ce lieu de commémoration en restaurant son mémorial paraissait tout autant évident mais surtout indispensable pour Xavier Puppink, directeur de la Commonwealth War Graves Commission de France, qui entretient les tombes des militaires tombés pendant les 2 guerres mondiales :

La rénovation a coûté 100 000 euros et permettra à l’édifice de rester en bon état pour plusieurs décennies.