Un homme a été condamné à 14 mois de prison avec sursis pour agression sexuelle sur personne vulnérable. Les faits se sont déroulés au mois de février à Longuenesse. Un homme était accusé d’avoir embrassé et caressé la fille de sa compagne, âgée de 19 ans et atteinte d’une déficience intellectuelle. Il a été jugé hier au tribunal de Saint-Omer. Compte-rendu d’audience.
Le 20 février dernier, cet homme est chez lui avec sa belle-fille de 19 ans. Le frère de cette dernière dort à l’étage et leur mère est partie faire quelques courses. Alors qu’ils sont assis tous les deux dans le canapé, il l’embrasse à plusieurs reprises, lui retire ses vêtements pour lui caresser les seins et les parties intimes. Et retire ses propres vêtements pour forcer la jeune fille à lui toucher le sexe… Sur le moment, cette dernière ne dit rien, mais se rhabille pour rejoindre sa mère et lui raconter la scène, choquée.
A la barre, l’homme pleure, il tente de justifier son geste. Il nie avoir eu tout désir sexuel. A l’origine, il souhaitait juste se rapprocher de la jeune fille pour renouer avec sa mère. En couple depuis plusieurs années avec cette dernière, rien ne va plus entre eux. Depuis un an, ils vivent sous le même toit mais ne partagent plus rien. Il s’est donc rapproché de la jeune fille. Une explication qui n’a pas convaincu le tribunal… « Ce que j’entends, c’est que la jeune fille a été la compagne par procuration » a déclaré la procureure.
Cette dernière justement le considère comme un père. Depuis qu’elle a dénoncé les faits, elle regrette d’ailleurs de ne plus pouvoir le voir. Atteinte de déficience mentale, toute la question durant l’audience a donc été de déterminer son caractère vulnérable. Les expertises en tout cas allaient dans ce sens. Et c’est aussi ce qu’ont considéré les juges qui ont déclaré l’homme coupable.
On vous rappelle la peine : 14 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve, et obligation de soins. La victime, qui s’est constituée partie civile, n’a pas réclamé d’argent.