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Celui d’un loonois qui est accusé d’avoir tué son enfant, en le secouant. Le drame s’est produit en 2016. L’accusé nie les faits depuis l’arrivée des pompiers à son domicile, jusqu’à aujourd’hui, 6 ans et demi après le drame.
Nous sommes au cœur du mois de Juillet 2016, lorsque le jeune papa, âgée de 26 ans au moment des faits, appelle les secours. Il indique que sa fille, de deux mois et demi, ne respire plus. Elle serait tombée. A leur arrivée, les secours font leur possible mais le nourrisson est déjà décédé. D’après l’expertise médico-légale, à laquelle nos confrères de la Voix du Nord ont eu accès, l’enfant serait morte 2 heures avant l’appel à l’aide du père.
Le loonois nie les violences devant les pompiers, indiquant que la petite a fait une chute de son transat, qui était posé sur la table. Une version qu’il gardera durant l’enquête et qu’il conserve encore aujourd’hui malgré l’unanimité des experts qui ont notamment relevé des violences antérieures sur le corps de la petite victime.
Aujourd’hui âgé de 33 ans, déjà connu de la justice dans d’autres dossiers, l’accusé comparaîtra libre à partir de ce mercredi alors qu’il a déjà effectué plusieurs mois de détention provisoire après les faits. Il est accusé de violences ayant entraîné la mort sur mineur de 15 ans et par ascendant, il encourt 20 ans de réclusion criminelle.
Notez que la mère de l’enfant n’était pas présente au moment du drame et ne s’est pas constituée partie civile. Le procès, qui s’ouvre ce mercredi, doit durer 3 jours.
