Valdunes à Leffrinckoucke, pas encore de solution mais un gouvernement mobilisé

L’État promet de se battre pour Valdunes. 

La semaine dernière, il y a eu de très bonnes nouvelles pour l’emploi Dunkerquois, l’arrivée confirmée du géant ProLogium. Et de moins bonnes. L’entreprise Nordiste Valdunes, située à Leffrinckoucke et à Trith-Saint-Léger près de Valenciennes, va mal. Son propriétaire Chinois a annoncé son intention de se désengager, de ne plus verser un euro du côté de ces aciéries spécialisées dans les roues de train.

Les salariés sont en grève depuis plus d’une semaine pour protester contre cette annonce. Une délégation vient d’être reçue par le ministre de l’Industrie Roland Lescure. L’entretien a été franc, les syndicalistes n’ont pas eu tout ce qu’ils voulaient, mais au moins ils se sentent soutenus.

Philippe Lihouck, délégué syndical CGT chez Valdunes.

L’entreprise est fermée pour congés cette semaine, c’était prévu depuis longtemps. Des négociations sont en cours pour reprendre le travail. Plus de 300 emplois sont en jeu.