Dans l’affaire Intermarché, c’est désormais au tribunal de Dunkerque de trancher
20 février 2018 à 15h53 par Rédaction
Les anciens gérants de l’Intermarché route de Furnes risquent gros. Après une audience marathon, le parquet de Dunkerque a requis 18 mois de prison avec sursis et près de 20 000 euros d’amende contre l’ancien gérant, tout en réclamant également de lourdes sanctions contre d’autre membres de sa famille. L’URSSAF réclame de son côté 177 000 euros pour travail dissimulé à la société détenue par cette famille. Ils sont accusés d’avoir harcelé moralement une partie de leur personnel au milieu des années 2000, mais aussi d’abus de biens sociaux et de travail dissimulé. L’affaire a été mise en délibéré.
Au terme d’une audience marathon et éprouvante pour les victimes présumées, les deux camps se sont renvoyés la balle. La famille, à la tête de l’Intermarché route de Furnes à l’époque, a rejeté en bloc toutes les accusations de harcèlement moral, sexuel, ainsi que les accusations d’abus de biens sociaux ou de travail dissimulé. L’avocat de la société, Maître Wilfried Pollaert :
Une vingtaine de victimes a assisté au débat. Parfois avec l’envie d’en découdre avec cette famille qui est accusée de leur avoir fait vivre un enfer pendant des mois. Caissières, boulangères, homme d’entretien, tous sont unanimes : ils attendaient cette audience avec impatience. C’est le cas Cathy, nous l’appellerons ainsi pour préserver son anonymat :