Une enquête est ouverte pour un possible racket sur des entreprises locales

18 mai 2016 à 14h52 par Rédaction

DELTA FM
Le siège social de Maison Flamande à Dunkerque
Crédit : Google Street View
Nos confrères du Phare Dunkerquois et de la Voix du Nord révèlent ce matin, dans leurs colonnes respectives, une affaire qui tourne autour de l'ex-président de la Maison Flamande, Philippe Debernadi-Catrix, qui vient de démissionner de son poste. Des chefs d'entreprises du Dunkerquois auraient dénoncé le fait de devoir payer des dessous de table et adhérer au Medef pour obtenir des marchés publics dans le bâtiment. Selon la Voix du Nord, les révélations des entrepreneurs ont amené à l'ouverture d'une enquête confiée à la PJ financière de Lille. Le Phare Dunkerquois parle de 500 000 € de possibles pots de vins en tout genre. L'hebdomadaire a recueilli la réaction du directeur général du Medef Côte d’Opale qui confirme que c'est le Medef qui a demandé la démission de Philippe Debernadi-Catrix.
Le Medef, actionnaire de Maison Flamande, a demandé à Philippe Debernadi-Catrix de partir. Le syndicat patronal justifie sa décision sur une prise de responsabilité après avoir été contacté directement par des chefs d’entreprises. Ecoutez les explications de Patrick Gheerardyn, le directeur général du Medef Côte d’Opale :
La question que l’on peut logiquement se poser est : comment est-il possible d’assurer l’obtention d’un appel d’offre à un chef d’entreprise ? On vous donne juste un exemple – attention, on ne dit pas que c’est ce qui se serait passé - mais on s’interroge... et Patrick Gheeradyn nous a donné un exemple :