Les ex-MyFerryLink vont demander à reprendre le travail sur les navires de DFDS !
4 mai 2016 à 15h19 par Rédaction
Maître Philippe Brun, l’avocat des anciens salariés de feu MyFerryLink, n’a pas dit son dernier mot ! L’accord signé cet été avec Eurotunnel, propriétaire des bateaux de la compagnie maritime, DFDS qui reprenait les commandes de 2 navires, la Scop SeaFrance et l’Etat prévoyait le reclassement de 402 personnes ! 75 ont été reprises. Pour Maître Brun, l’Etat n’a pas fait respecter l’accord, alors c’est avec une loi de 1928 inscrite dans le code du travail qu’il va réclamer la réintégration des salariés licenciés. Eurotunnel a transféré son activité à DFDS, les contrats de travail doivent suivre puisque l’activité en question se poursuit. C’est ce qu’avait d’ailleurs acté le tribunal de commerce. Une action en justice va donc être lancée à l’encontre de la compagnie maritime danoise.
Une autre action doit être engagée, cette fois à l’encontre d’Eurotunnel pour réclamer des dommages et intérêts à tous les actionnaires qui, il y a 4 ans, avaient donné de l’argent, parfois pas grand-chose, pour monter la Scop SeaFrance. Des actionnaires qui n’auront pas eu le temps de recevoir des dividendes. La Scop s’est éteinte avec le transfert des navires à DFDS .
L'accord signé entre Eurotunnel, DFDS, la Scop SeaFrance et l’Etat qui visait à reclasser 402 salariés n’a pas été respecté, seules 75 personnes ont été reprises. Et c’est cela que dit et dénonce aujourd’hui le syndicat maritime Nord, et c’est pour ça que Maître Brun, l’avocat des marins, va demander au tribunal d’appliquer tout simplement le code du travail et une loi qui date de 1928 :
Il y a 4 ans, Eurotunnel se liait à la Scop SeaFrance pour monter My Ferry Link, avant de se débarrasser des navires l’an dernier. Les actionnaires de la Scop ont perdu leurs sous ! Une association va être montée pour réclamer à Eurotunnel des dommages et intérêts à tous les actionnaires, qui auraient donc été lésés. Eric Vercoutre, le secrétaire du syndicat maritime Nord :
Hier soir, à Calais, une réunion a rassemblée près de 200 anciens salariés de feu MyFerryLink.