Après l'humanitaire (qui n'en était pas selon les assos), les autorités durcissent le ton

27 octobre 2016 à 19h06 par Jérôme Noël

DELTA FM
Notre interview des représentants associatifs a été interrompue par une intervention des CRS
Au quatrième jour du démantèlement de la Jungle de Calais, les avis divergent. Pour les autorités, c'est une "mission remplie". Pour les bénévoles, il s'agit plutôt d'une opération "précipitée" à laquelle les associations n'ont pas pu prendre part comme elles l'auraient souhaité. 

A Calais, « la mission est remplie ». Ce sont les mots de Fabienne Buccio, ce matin. La préfète du Pas-de-Calais tient néanmoins à tenir un discours ferme : tous les migrants extérieurs qui arriveront à partir de maintenant ne pourront plus bénéficier de l'opération humanitaire, destinée "aux migrants de Calais" :

De leur côté, les associations s'accordent à dire qu'il reste environ une centaine de personnes dans la Jungle de Calais, sans compter celles qui arrivent. Des associations qui estiment également que le démantèlement de la Jungle ne s’est pas toujours passé comme les autorités veulent le laisser entendre. Delta FM a rencontré les responsables associatifs... Une interview perturbée par une intervention des CRS :

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Dans les allées de la Jungle démantelée. VIDEO :

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