Depuis quelques minutes, les forces de l’ordre sont positionnées autour de ce camp de fortune, 200 CRS et policiers, « un bidon-ville » selon les mots du sous-préfet, en bordure de l’A16 près d’Emmaüs, à Grande-Synthe, le site dit de la gare de triage. Depuis plusieurs semaines, plus de 500 réfugiés, des kurdes irakiens, ont pris possession d’un sous-bois, à quelques dizaines de mètres de l’ancien camp de la Linière. C’est une opération dite de résorption, qui fait suite à une décision de justice du 9 Juin. Trois bus sont là pour les accompagnés dans des centres d’accueil de la région les familles et les personnes isolées volontaires. Pour ceux qui veulent rester, la Police aux Frontières va étudier leur situation. L’opération a débuté à 7h30 et devrait durer toute la matinée.