Dunkerque : Les salariés de Minakem ne veulent pas être les victimes de la concurrence étrangère

Si vous avez aperçu une grosse fumée grise près de Minakem en fin de semaine dernière, ce n’était pas un accident industriel, un incendie...

C’était l’action des salariés de l’entreprise pharmaceutique de Dunkerque-Petite-Synthe. Une journée de grève contre la baisse annoncée par la direction de l’intéressement.

L’industrie chimique en France ne se porte pas au mieux, face à une redoutable concurrence étrangère. Mais les employés ne veulent pas en être la victime.

S’ils avaient décidé de faire une grève ce vendredi, ce n’était pas un hasard, c’était symbolique. Ce jour-là, le PDG du groupe était en visite pour l’assemblée générale des actionnaires. Les salariés avaient donc un message à faire passer.

Bertrand Deboutière, représentant de la CGT chez Minakem.

La grève s’est arrêtée vendredi soir, une journée de grève donc. Les représentants du personnel ont pu rencontrer la direction. Pas encore de solution trouvée, mais le dialogue est engagé.