Coudekerque-Branche : deux chiens mortellement percutés, que s'est-il passé ?

Deux drames à une semaine d’intervalle ont bouleversé deux Coudekerquoises, Nicole et Sabine, endeuillées par la perte de leur chien percuté par une voiture..

Milou, fidèle compagnon, fauché en pleine promenade

Le premier accident s’est produit le vendredi 11 avril, route de Steendam.

Sabine promenait son chien, Milou, en laisse près du secteur du Vincennes.

Alors qu’elle s’arrête non loin d’une baraque à frites, le chien reste quelques mètres derrière elle.

Soudain, un hurlement. Sabine, légèrement sourde, ne comprend pas immédiatement ce qu’il se passe.

Un homme descend brièvement d’une voiture noire. « Il m’a dit que mon chien avait sauté sous ses roues, puis il est remonté et est reparti immédiatement », raconte Sabine, encore bouleversée.

Elle ramène son chien chez elle en urgence, mais Milou perd rapidement connaissance.

Le vétérinaire ne peut rien faire : sa colonne vertébrale est brisée.

Adopté en 2019 à la SPA après deux abandons, Milou avait 14 ans.

Il avait été un soutien inestimable pour Sabine durant une période de dépression. « Il m’a aidée à tenir, il me protégeait », confie-t-elle en larmes.

Aucune plainte n’a pu être enregistrée, faute de plaque d’immatriculation relevée. « Sur le moment, ma priorité c’était Milou, pas la plaque », martèle Sabine.

Louane, percutée une semaine plus tard

Le vendredi 18 avril, soit une semaine jour pour jour après la perte de Milou, c'est à nouveau l’horreur.

Cette fois rue Henri-Ghesquière, en face du café Le Saloon.

Nicole, une Coudekerquoise de 78 ans promène Louane, une femelle chihuahua.

Une voiture la frôle, percute le chien et prend la fuite sans s’arrêter. « Ma grand-mère a seulement senti un courant d’air », raconte son petit-fils. Aucun témoin n’était présent.

Caméras de surveillance et enquête en cours

Du côté de la Ville, le maire et la police municipale ont été alertés.

Pour le premier accident, les caméras n’ont pas permis de lire la plaque, mais confirment que le conducteur s’est brièvement arrêté avant de repartir.

En revanche, pour le second, la lecture de plaque a fonctionné à la sortie de la rue, près de l’église Sainte-Thérèse.

L’enquête se poursuit pour identifier le véhicule impliqué.

Les deux femmes, très éprouvée par ces deux drames successifs, espèrent que justice sera faite. « Je me suis retrouvée avec mon chien cassé en deux », confie Sabine, la voix brisée par l’émotion..