Loon-Plage : un mur en béton érigé pour stopper les exilés

Depuis quelques jours, le camp de Loon-Plage connaît un intense mouvement.

Après un important démantèlement en début de semaine, les squats avaient été détruits, mais ont rapidement été reconstruits.

La vie a repris sur le site, cette fois sous la surveillance constante de nombreuses forces de l’ordre.

Des camions acheminent par dizaines d’imposants blocs de béton.

L’objectif : ériger un mur pour empêcher les exilés de traverser les voies ferrées, jugées dangereuses.

De grands pylônes ont également été installés, permettant aux équipes de travailler sur ce mur jour et nuit.

Selon nos informations, cette initiative vise avant tout à sécuriser la ligne ferroviaire.

Les mises à l'abri des exilés sont désormais quotidiennes, et plusieurs compagnies de CRS sont déployées pour garantir la sécurité du chantier.

Toujours d'après nos informations, les conducteurs de train auraient menacé d'exercer leur droit de réserve, en raison du passage régulier d'exilés sur les voies.

L'enjeu : maintenir l'approvisionnement en matières premières pour les usines du Dunkerquois .

Le mur, haut de quelques mètres, s'étend déjà sur une centaine de mètres , mais sa longueur finale reste inconnue.

Les travaux se poursuivent dans un contexte de surveillance accrue et de tensions autour du camp.