1er-Mai à Dunkerque : la gauche rassemblée face aux annonces d'ArcelorMittal
Les syndicats et les élus ont souhaité rendre historique ce rendez-vous du 1er-Mai à Dunkerque.
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Alors que Fabien Roussel a choisi Valenciennes et Jean-Luc Mélenchon Paris, les autres figures majeures de la gauche ont convergé ce jeudi 1er mai vers Dunkerque.
Et pour cause, la ville portuaire est durablement touchée par l'annonce de la suppression de plus de 300 postes chez ArcelorMittal.
Parmi les personnages politiques français, les députés Insoumis Aurélie Trouvé et Aurélien Lecoq, aux côtés d'Olivier Faure (PS), Marine Tondelier (EELV), François Ruffin (PD) ou encore Boris Vallaud (PS) et Patrick Kanner (PS), ont rejoint les salariés en colère pour un défilé aux allures de front commun social et politique.
Près de 2000 personnes au rendez-vous
L'extrême droite a été invitée à ne pas participer à cette mobilisation, dans un discours franc dès le début de la manifestation.
Parmi les élus locaux, Patrice Vergriete, le maire de Dunkerque, Martial Beyaert, maire de Grande-Synthe, ou encore Christophe Claeys, maire de Saint-Pol-sur-Mer, accompagnés de plusieurs élus du Dunkerquois. Ou encore la présence de Julien Gokel, député.
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Plusieurs prises de parole ont eu lieu devant L'Avenir , pendant une trentaine de minutes, avant le départ d'un cortège composé d'environ 2000 personnes et étendu sur quelques centaines de mètres.
De nombreux retraités, mais aussi des salariés d'Arcelor de toute la région ont rejoint les rangs du défilé ce jeudi matin, dans la cité de Jean-Bart.
Une mobilisation solidaire qui a effectué un circuit dans le centre-ville de Dunkerque avec passage obligatoire place Jean-Bart.
Dans les rangs des syndicalistes, la présence des élus a tout de même parfois été perçue comme de la récupération politique.
Certains ont refusé de porter l'écharpe, d'autres l'ont assumé.
A noter que la réforme des retraites ou encore la lutte contre l'extrême droite ont également été au cœur de cette manifestation.
Vers 12h15, la mobilisation prenait fin et les figures locales de la gauche se retrouvaient au Palais du littoral, du côté de Grande-Synthe.
LES RÉACTIONS DANS LE CORTÈGE SONT À RETROUVER DANS LES ÉDITIONS DE LA MATINALE (DUNKERQUOIS), CE JEUDI
